mercredi 28 janvier 2009

Coulis

L'adjectif coulis (coulisse au féminin) qualifie ce qui coule.
Il n'est plus guère utilisée que dans la locution "vent coulis", c'est-à-dire un vent qui coule, qui se glisse au travers des fentes et des trous.

Le coulis désigne en cuisine le suc d'une substance consommée par une cuisson lente.

En maçonnerie le coulis désigne le plâtre, le mortier gâché ou le métal fondu qu’on fait couler dans des joints pour les garnir.

Si coulisse est le féminin singulier de coulis, le nom coulisse a plusieurs significations.
Ainsi la coulisse est une longue rainure par laquelle on fait glisser, aller et revenir un châssis, une fenêtre, une porte, un tiroir, etc.

En imprimerie, la coulisse est la petite planche très plate qui sert à faire couler sur le marbre les pages trop grandes pour être enlevées avec les doigts. Elle est aussi connu sous l'appellation "coulisse de galée".

Au théâtre, la coulisse désigne le châssis de toile mobiles qui forment le décor des deux côtés de la scène. Au sens figuré, se tenir dans la coulisse, c'est se dissimuler, ne pas se laisser voir.

En finance, un coulissier est celui qui fait des affaires à la bourse, hors du parquet des agents de change, après ou avant l’heure des négociations sur les effets publics et la coulisse est la réunion des coulissiers.

En couture, la coulisse est le rempli fait à un vêtement, à un rideau, à une pièce d’étoffe pour faire passer un cordon ou une tringle le long desquels l’étoffe doit glisser.

Enfin, l'expression faire les yeux en coulisse ou regarder en coulisse, c'est faire les yeux doux en regardant de côté.

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